Chaque dimanche, nous vous invitons à découvrir dans votre boîte aux lettres un récapitulatif complet des brèves de la semaine. Ces informations concises et pertinentes, publiées quotidiennement dans la rubrique "Notes" de l’actu des Apiculteurs 🐝, vous permettent de rester informé des dernières actualités et développements dans le monde de l'apiculture. C’est gratuit 🙂
💡 Vous pouvez recevoir ou ne plus recevoir "⛱️ Les Notes du dimanche" dans votre boite e-mail en cliquant ici 🤓
Faites un buzz solidaire : soutenez L'actu des Apiculteurs 🐝 ! Profitez d'une offre exceptionnelle de -20% sur votre abonnement annuel, valable jusqu'au 30 novembre !
18 Novembre 2024
🐝 Ce matin l’ADA-ITSAP a envoyé par email la synthèse de son étude concernant l’estimation de la production française de miel en 2024. Cela complète la note du 16 novembre déjà publiée.
Les principaux résultats de l'étude révèlent que les régions les plus productives sont l'Occitanie, la Nouvelle-Aquitaine et l'Auvergne-Rhône-Alpes, chacune produisant plus de 3 000 tonnes de miel. Cependant, le rendement moyen national par ruche a diminué à 18,8 kg (31 kg en 2023). Les facteurs climatiques ont joué un rôle crucial, avec des conditions printanières défavorables et un été aux résultats mitigés. Les miellées prédominantes proviennent de la lavande, du châtaignier et du colza.
Concernant l'état sanitaire des colonies, le frelon asiatique a eu un impact modéré, tandis que la problématique du Varroa varie en intensité selon les zones géographiques. La répartition des ventes montre une tendance intéressante : 40,5% en vente directe, 32,5% en demi-gros et 27% en gros, avec une augmentation notable de la part de vente directe.
Cette analyse met en lumière une production de miel hétérogène, principalement due aux variations climatiques, illustrant ainsi les défis auxquels fait face l'apiculture française et sa capacité d'adaptation.
19 Novembre 2024
🐝 Cette anecdote, bien que non récente, mérite d'être partagée : l'abeille de Wallace, que l'on croyait éteinte, a été officiellement redécouverte en 1981 par le chercheur américain Adam Catton Messer. Il avait alors observé plusieurs spécimens mâles et femelles de cette abeille géante. Après plusieurs décennies sans nouvelle observation dans le milieu naturel, Megachile pluto a été repérée à nouveau en 2019, suscitant un regain d'optimisme et confirmant que l'espèce, bien que rare, n'était et n’est pas encore éteinte. Notons qu’en 2018, des chercheurs avaient également retrouvé un spécimen entomologique collecté en 1991 dans un musée néerlandais.
Megachile pluto, communément appelée abeille de Wallace, est l'une des plus grandes espèces d'abeilles au monde. Les femelles peuvent atteindre 4 cm de longueur et environ 6 cm d'envergure, tandis que les mâles sont plus petits. En comparaison, les ouvrières d'Apis mellifera ne mesurent que 1,2 à 1,5 cm. L'abeille de Wallace se distingue par son corps noir orné de bandes blanches sur l'abdomen et ses puissantes mandibules qu'elle utilise pour construire ses nids.
L'habitat naturel de Megachile pluto se limite aux forêts tropicales des îles Moluques en Indonésie. Cette espèce a développé une fascinante relation symbiotique avec certaines espèces de termites. L'abeille établit ses nids dans leurs termitières arboricoles, qu'elle renforce ensuite avec de la résine prélevée sur les arbres environnants.
Comme toutes les abeilles, Megachile pluto joue un rôle dans la pollinisation des végétaux. Cependant, ses comportements spécifiques dans ce domaine restent peu connus, soulignant la nécessité de recherches supplémentaires pour comprendre pleinement son impact sur l'écosystème local.
La survie de cette espèce exceptionnelle est menacée par plusieurs facteurs. La déforestation et la dégradation de son habitat naturel représentent les principaux dangers. De plus, sa rareté et sa taille impressionnante en font une cible prisée des collectionneurs d'insectes, qui la prélèvent illégalement.
20 Novembre 2024
🐝 Il est disponible et arrive dans les BAL.
21 Novembre 2024
Abeilles, oiseaux, mêmes conséquences : l'étude intitulée « Neonicotinoids Impact All Aspects of Bird Life: A Meta-Analysis » publié en octobre dernier examine les effets des insecticides néonicotinoïdes sur les oiseaux. En analysant 1612 mesures issues de 49 études, les chercheurs ont constaté que ces substances nuisent systématiquement à la santé, au comportement, à la reproduction et à la survie des oiseaux. Ces résultats suggèrent que, outre la réduction de la disponibilité alimentaire (disparition des insectes par exemple), les effets directs des néonicotinoïdes contribuent au déclin mondial des populations aviaires. Les auteurs soulignent l'importance d'intégrer ces impacts dans les évaluations des risques et les politiques relatives aux pesticides. En effet, les métabolites et résidus de néonicotinoïdes persistent dans l'environnement, affectant les oiseaux sur le long terme.
Référence : Molenaar, E., Viechtbauer, W., van de Crommenacker, J. and Kingma, S. (2024), Neonicotinoids Impact All Aspects of Bird Life: A Meta-Analysis. Ecology Letters, 27: e14534. doi.org/10.1111/ele.145…
23 Novembre 2024
Le prix du miel au kilogramme en France varie selon plusieurs facteurs : l'origine, la qualité, le type de miel et le circuit de distribution. Voici un aperçu des prix grâce à quelques plateformes en ligne qui recensent des données sur le sujet :
1. Miel d'importation :
Prix moyen à l'importation : En mai 2024, le prix moyen du miel importé était de 2,62 € par kilogramme, le plus bas observé depuis janvier 2021. Source : Adana Asso
Prix de vente au détail : Ces miels sont vendus en magasin autour de 5 € le kilogramme. Source : Miel Direct
2. Miel produit en France :
Coût de production : Pour les apiculteurs français, le coût de production varie de 3 € à 10 € par kilogramme, selon les frais de renouvellement du cheptel et de transhumance. Source : Miel Direct
Prix de vente en direct : Les miels 100% français de grande qualité se vendent entre 10 € et 30 € le kilogramme. Source : Miel Direct
3. Miel biologique :
Prix moyen : Le miel bio, dont la production implique des contraintes supplémentaires, se vend entre 16 € et 27 € le kilogramme en vente directe. Source : La Plateforme du Miel
4. Miel monofloral :
Prix moyen : Les miels monofloraux (lavande, châtaignier) nécessitent une production plus complexe et se vendent entre 18 € et 24 € le kilogramme. Source : La Plateforme du Miel
5. Circuits de distribution :
Vente directe : L'achat direct auprès des apiculteurs garantit un miel de qualité à prix équitable tout en soutenant la production locale.
Grande distribution : En supermarché, le miel se vend en moyenne à 11,20 € le kilogramme. Source : La Plateforme du Miel
En conclusion, le « juste prix » du miel dépend de multiples facteurs. Pour une qualité optimale et le soutien aux apiculteurs locaux, privilégiez l'achat de miel français en vente directe, même si le prix est légèrement plus élevé.