Notes du Dimanche 02 novembre 2025
⛱️ Dimanche | Semaine du 27 octobre au 01 novembre 2025
Chaque dimanche, nous vous invitons à découvrir dans votre boîte aux lettres un récapitulatif complet des brèves de la semaine. Ces informations concises et pertinentes, publiées quotidiennement dans la rubrique “Notes” de l’actu des Apiculteurs 🐝, vous permettent de rester informé des dernières actualités et développements dans le monde de l'apiculture.
💡 Vous pouvez recevoir ou ne plus recevoir "⛱️ Les Notes du dimanche" dans votre boite e-mail en cliquant ici 🤓🗓️ 12 octobre
🐝 L’Université de Liège vient de mettre en ligne BeeToxWax, un outil gratuit destiné à aider les apiculteurs à interpréter les analyses de résidus de pesticides présents dans les cires. Développé par le Service d’Épidémiologie et d’Analyse de Risques appliquées aux Sciences Vétérinaires de la Faculté de Médecine Vétérinaire de l’Université de Liège, cet outil traduit les données brutes en un indicateur lisible de risque toxicologique.
BeeToxWax permet de saisir manuellement les résultats d’analyse de cire et de calculer un score de toxicité basé sur 93 molécules référencées. Chaque substance reçoit un code couleur selon son niveau de danger : vert (non toxique), jaune (légèrement toxique), orange (modérément toxique), rouge (très toxique) ou gris lorsque la dose létale (LD50) est inconnue.
L’outil intègre également une dimension de traçabilité : il est possible d’associer un résultat d’analyse à un lot de cire et de générer un rapport PDF destiné au fournisseur, au laboratoire d’analyse ou à un suivi interne. Cette fonctionnalité renforce la transparence au sein de la filière apicole, dans un contexte de vigilance croissante sur la contamination des cires par des résidus acaricides ou phytosanitaires.
Selon ses concepteurs, BeeToxWax ne remplace pas un diagnostic sanitaire mais fournit un indicateur synthétique de risque, utile pour comparer des lots de cire et orienter les achats ou renouvellements de cadres.
Sources :
BeeToxWax un outil calculant la toxicité de vos cires, butine.info, consulté en janvier 2025 : butine.info/beetoxwax-u…
BeeToxWax : https://www.beetools.uliege.be/beetoxwax/
🗓️ 15 octobre
🐝 FranceAgriMer publie sa fiche 2025 sur la génétique apicole et établit un constat sans ambiguïté : la sélection des abeilles progresse en France, mais elle reste fragmentée et hétérogène selon les pratiques. Le cheptel national est majoritairement hybride, conséquence directe de la fécondation naturelle difficile à contrôler. Dans ce contexte, les performances des lignées utilisées par les apiculteurs demeurent variables d’une génération à l’autre.
Cette diversité génétique s’explique aussi par la coexistence de plusieurs sous-espèces sur le territoire. L’abeille noire locale conserve une présence importante, aux côtés de la carniolienne et de l’italienne. À ces lignées s’ajoute la Buckfast, désormais dominante sur le marché des reines en raison de sa diffusion par les élevages professionnels. Face au risque d’érosion génétique, des conservatoires comme Ouessant ou Porquerolles s’attachent à préserver des populations locales adaptées à leur environnement. Dans le même temps, les objectifs de sélection évoluent. La productivité n’est plus le seul critère retenu. Des caractères liés à l’autonomie et à la survie des colonies, comme la résistance au varroa, le comportement hygiénique ou la rusticité, prennent désormais un poids e plus en plus déterminant.
Cette évolution s’accompagne toutefois d’une vigilance accrue. FranceAgriMer alerte sur la progression des importations de reines, estimées à près de 150 000 par an. Ces flux soutiennent la demande nationale mais exposent la filière à des risques sanitaires, notamment l’introduction de pathogènes exotiques. Le document appelle donc à renforcer la structuration génétique du cheptel français. Il encourage un suivi rigoureux des élevages grâce à des outils opérationnels : registres d’élevage, évaluation standardisée des colonies et diffusion encadrée de reines sélectionnées. L’enjeu n’est pas seulement technique. Il conditionne la durabilité et la résilience de l’apiculture française face aux pressions sanitaires et climatiques actuelles.
📌 https://www.franceagrimer.fr/sites/…
Des abeilles sous les arbres
La plupart des abeilles sauvages ne vivent pas dans des cavités, mais sous nos pieds. Ces abeilles terricoles creusent leur nid dans le sol, participant discrètement à l’aération et au drainage des terrains. Une étude publiée en octobre 2025 dans Ecology and Evolution
🗓️ 30 octobre
🐝 Le webinaire de l’UNAF sur la saison apicole 2025 qui vient d’être publié dresse un bilan contrasté : la production française de miel, estimée entre 23 000 et 25 000 tonnes, a doublé par rapport à 2024 mais reste inégale selon les régions, avec un nord productif et un sud affecté par la sécheresse. Les intervenants — Christian Pons (UNAF), François Pérac (Compagnons du Miel) et Thomas Descars (Apidis) — ont souligné les effets du changement climatique, la concurrence étrangère et les fraudes à l’étiquetage, tout en appelant à renforcer la traçabilité, valoriser la qualité du miel français et mieux coordonner producteurs et conditionneurs. Tous insistent sur une communication positive et une diversification des débouchés pour consolider la filière.
⏰ Il y a un an …
La ruche fait l’apiculteur
La diversité des ruches est telle que l'apiculteur pourrait presque s'identifier à celle qu'il choisit pour ses abeilles. On pourrait même dire, avec un brin d'humour : « Dis-moi quelle ruche tu as, je te dirai qui tu es. »





